Descartes René publie en 1637 les lois de la réflexion et de la réfraction, des travaux dont on
attribue la découverte initiale à Snell en 1621.
Huygens Christiaan Astronome, physicien et mathématicien Hollandais perfectionne la lunette
astronomique et découvre en 1655 les anneaux de saturne.
Sir Isaac Newton Astronome, physicien, mathématicien et théologien Anglais, publie un traité de
l’optique en 1675, il explique la dispersion de la lumière, son œuvre est considérable.
Augustin Fresnel, physicien Français explique complètement les phénomènes de diffraction et
d’interférence en 1815.
Mais les premières observations du ciel sont attribuées aux Chaldéens et aux Egyptiens. Avec les Grecs l’étude du ciel se poursuit dés le deuxième siècle avant Jésus Christ.
Vint ensuite, au cours des 16 e et 17Ie siècles, l’invention de la lunette astronomique qui permit un bond en avant impulsé par les illustres Copernic, Kepler et Galilée.
Si vous vous initiez à l’astronomie, nous vous souhaitons de belles observations dans ce ciel qui
intrigue depuis déjà bien longtemps.
Armez vous d’un peu de patience pour réussir sans faillir
le repérage des astres dans l’immensité du ciel, un peu d’habitude et vous y parviendrez sans souci.
Faites vos premières observations à l’œil nu puis continuez avec une bonne paire de jumelles,
par exemple: une 7 x 50 mm ou mieux des jumelles de grand diamètres 15x70 mm.
Il faut apprendre à connaître le ciel pour vous familiariser avec l’astronomie.
Cette étape vous permettra de repérer plus facilement les objets de votre convoitise.
Un atlas du ciel, une carte seront des outils utiles.
Sur Internet, vous trouverez la position exacte des planètes au jour et à l’heure de votre choix.
Prenez du temps et vous découvrirez, avec votre télescope les merveilles de la voie lactée et du ciel profond qui deviendront visibles dans votre oculaire.
Il est nécessaire de prendre un peu de temps de préparer vos observations,
Quels objets célestes vous allez observer ? Pour cela , aidez, vous d’une carte du ciel, d’un ouvrage
traitant de l’astronomie, d’un atlas, d’un logiciel ou bien des magazines d'astronomie contenant
le calendrier mensuel des événements astronomiques.
Vous pouvez trouver une carte du ciel
sur Internet par exemple.
Une fois dehors et installé, laissez vos yeux s’adapter à la luminosité ambiante, ce qui prend une quinzaine de minutes normalement.
Attention, même l’été les nuits peuvent être fraîches, couvrez vous, surtout si vous prévoyez de monter en altitude pour trouver un joli ciel. Il n’est pas rare de perdre un degré voire 1,5 ° par tranche de 100 m lorsque vous grimpez, si vous partez de 600m et montez en voiture à 1800m, vous pourrez perdre quinze degrés, pensez y pour profiter pleinement du ciel nocturne .
Le scintillement bien visible des étoiles est un excellent renseignement pour vous, futur astronome, par contre il n’est pas bon signe.
En effet, un fort scintillement sera le signe de perturbations atmosphériques.
Au contraire, si la nuit vous semble très calme et les étoiles fixes, alors il est temps de monter votre instrument.
Bien entendu, la brume, les nuages seront des événements qui perturberont voire empêcheront vos observations.
Le vent également agitera l’atmosphère et dans ce cas il sera difficile de travailler sur un grossissement important.
L’astronomie est très dépendante des conditions extérieures, il faut en prendre conscience pour justement s’installer dans les conditions les plus favorables.
La lumière de la ville enfin, se réfléchit dans le ciel. Par conséquent, elle entraînera également une gêne puisqu’elle rendra les astres moins lumineux, moins visibles.
Le lieu d’observation doit donc être choisi en tenant compte de qui vient d’être dit, à savoir : celui où l’on a le moins de lumière polluante.
La lumière polluante est celle qui n’est pas naturelle, celle que l’on produit, c’est à dire celle des lampadaires, des phares de voitures, des villes ou de la maison toute proche.
L’été, la chaleur monte du sol vers le ciel et génère des courants d’air qui vont troubler votre observation.
Ce phénomène est amplifié dés que l’on reste prés d’un lieu qui emmagasine la chaleur, comme une construction, une route bitumée.
Il est bien plus recommandé d’aller s’installer dans une prairie ou dans un jardin, en tout cas de s’éloigner de tout ce qui l’on identifie comme peu propice à l’observation astronomique.
On peut facilement constater ce phénomène de jour en regardant au loin, au-dessus d’un champ par exemple, vous verrez sans difficulté un air troublé qui semble monter du sol.
Une route bien droite vous montrera aussi ce spectacle.
Faites également attention à la façon dont vous installez votre télescope surtout avec un instrument lourd. Assurez vous de la stabilité du terrain pour qu’il ne bascule pas.
En effet, une chute serait certainement très dommageable pour votre instrument optique.
Au risque de cabosser le tube, vous pourriez endommager de façon irréversible le système optique et sa précision.
Veillez bien à ouvrir largement le trépied en aluminium pour donner le maximum de stabilité à l’appareil. Il faut se méfier des terrains trop meubles, humides.
Le basculement peut se produire alors que vous êtes concentrés sur l’observation et vous n’aurez pas le temps de stopper la chute.
Beaucoup de choses sont possibles mais essayez de mettre le maximum de chances de votre
côté.
Pensez à votre confort, ménagez-vous un bon espace d’observation qui vous permettra de maîtriser tranquillement le ciel.